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La stratégie d'écoresponsabilité de la recherche s'arrime à l'objectif du projet Construire l'Avenir Durablement (CLAD) du Laboratoire d'innovation qui vise à « Soutenir les facultés dans les réflexions et les actions à mettre en place par rapport aux grands enjeux de durabilité et visant l'atteinte des Objectifs de développement durable de l'ONU ». Cette démarche a pour principal mandat d'appuyer l'Université de Montréal dans ses initiatives pour un avenir plus durable en agissant dans le développement de connaissances, dans la formation par et pour la recherche et dans le transfert des savoirs sur les grands enjeux sociétaux. Ainsi, elle fournit les outils nécessaires afin d'adopter des démarches écoresponsables dans toutes les facettes de la recherche. 

Organisation

L'équipe

- Vice-recteur adjoint à la recherche : Luc Stafford (luc.stafford@umontreal.ca)

- Coordonnatrice : Cécile Delignou (cecile.delignou@umontreal.ca)

 

Organigramme

L'unité de développement durable (UDD)

Sensibiliser

Informer et amener chacun et chacune à communiquer ses besoins et ses bonnes pratiques en écoresponsabilité de la recherche à travers une stratégie transversale.                              

Soutenir

Accompagner et soutenir les efforts de la communauté face à l'engagement des parties prenantes et contribuer au déploiement de nouvelles pratiques écoresponsables en recherche.

Rayonner

Faire valoir les acquis, l'engagement des forces vives de la communauté et le positionnement de l'UdeM en matière d'écoresponsabilité de la recherche.                                                                                    

Nouvelles

Facilitez l’intégration du développement durable dans vos pratiques en recherche avec cette boîte à outils. Que ce soit pour un approvisionnement...
Le projet Construire l'avenir durablement (CLAD) du Laboratoire d'innovation de l'Université de Montréal recrute son ou sa nouvelle assistante...
Le projet CLAD tiendra un kiosque le mercredi 13 novembre 2024 dans le cadre de la Quinzaine en écoresponsabilité organisée par la FAÉCUM. Venez...

Activités

Réservé aux étudiant.e.s de cycles supérieurs (recherche) et aux professeur.e.s de la Faculté des sciences de l'éducation et de la Faculté des...
Vous voulez savoir comment être plus écoresponsable tant dans l'objet que dans votre manière de faire la recherche ? Passez nous voir à notre kiosque...
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Appel à projets - Écoresponsabilité en recherche - Projets financés

Programme de prolongation du cycle de vie des matières plastiques de laboratoire

La faculté de pharmacie compte 17 équipes de recherche actives au Pavillon Jean-Coutu. Les laboratoires consomment annuellement une quantité importante de matière plastique pour réaliser leurs activités de recherche. Parmi les plus utilisées, on compte les pointes pour micropipettes, des microtubes de différents volumes ainsi que des tubes de centrifugation, tous à usage unique. Ces matières plastiques pourraient être réutilisées plusieurs fois si elles étaient recyclées et reconditionnées correctement après utilisation, avant d’être envoyées à la déchèterie à la fin de leur vie utile. L'objectif du projet est de mettre en place, à l’échelle facultaire, un programme de réutilisation des matières plastiques de laboratoire. En collaboration avec la compagnie Phoenix Impact, un plan de ramassage, nettoyage, reconditionnement et livraison des déchets plastiques de laboratoire a été conçu. Ce plan concerne 12 laboratoires de recherche dépensant environ 25,000$ annuellement dans l’achat de matières plastiques pour leurs activités de recherche. Il inclut le ramassage des matières plastiques, leur reconditionnement et tri et finalement leur livraison aux laboratoires pour réutilisation.

Responsable du projet : Marie Lordkipanidzé

MIL-FIL: Revalorisation des matériaux d'impression 3D résiduels en filaments pour l'impression 3D

Le projet MIL-FIL propose de revaloriser les matériaux résiduels de l’impression 3D provenant de la déposition de filaments fondus (fused filament fabrication, FFF) de polymère en de nouveaux filaments qui peuvent être utilisés pour de nouvelles impressions 3D. L’appellation MIL-FIL souligne la signature UdeM du projet en faisant référence au Campus MIL, lieu de préparation des filaments, tout en mettant de l’avant les «milles» vies que les matériaux résiduels pourront avoir en étant revalorisés en filaments. En FFF, les matériaux résiduels proviennent des structures de support qui doivent être imprimées pour soutenir la pièce imprimée, mais aussi des pièces imprimées qui sont ratées. Selon des fournisseurs d’imprimantes 3D, tels que Ultimaker et Prusa, de 10-40% en poids des filaments utilisés pour la FFF sont jetés. Notre équipe y voit donc un potentiel intéressant pour la revalorisation : actuellement, ces matériaux résiduels sont générés par les équipes de recherche qui emploient l’impression 3D (dont notre équipe, et ce, sur une base quotidienne), l’atelier de génie mécanique du MIL et les ateliers de fabrication numérique de l’UdeM. Au lieu de jeter ces matériaux résiduels, nous proposons d’établir un protocole pour les collecter et les revaloriser en de nouveaux filaments pouvant être utilisés pour la FFF par les équipes de recherche, l’atelier de génie mécanique du MIL et les ateliers de fabrication numérique de l’UdeM.

Responsable du projet : Audrey Laventure

Bar à retailles

Chaque jour, dans nos écoles de design et d'architecture, nos étudiants et nos enseignants font preuve de créativité pour imaginer le monde de demain. Mais ce processus génère son lot de déchets, principalement des retailles de matériaux utilisés pour les maquettes et prototypes. Et si nous donnions une seconde vie à ces ressources tout en sensibilisant nos futurs architectes et designers à l'importance de l'économie collaborative et du réemploi ? Voilà l'ambition du projet rassembleur que nous présentons. Premièrement, nous souhaitons créer un « bar à retailles » au sein de la Faculté de l'aménagement. C'est une appellation maison qui résonnera avec la communauté étudiante. Ce sera un aménagement de type « comptoir » qui servira de plateforme d'échange et de partage. Nous imaginons un espace adapté qui invitera les étudiants à déposer leurs chutes et retailles encore utilisables. Bois, métal, plastique, tissu... tous ces matériaux seront minutieusement collectés, triés, répertoriés et mis à disposition de la communauté étudiante. Plutôt que d'acheter de nouvelles matières premières, les étudiants pourront se servir dans cette réserve collaborative pour leurs projets. Cela permettra de réduire les déchets et le gaspillage, mais aussi de stimuler la créativité en poussant les étudiants à intégrer des matériaux de seconde main dans leur processus de conception. Le bar à retailles de la Faculté sera appelé à devenir un incubateur d'innovations écoresponsables.

Responsable du projet : Frank Berdin

Impression Circulaire : Du Déchet au Prototype

Le Laboratoire en Architecture Informatique et Robotique (LAIR) lair.umontreal.ca, rattaché à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, se consacre à la recherche en fabrication numérique, avec un intérêt particulier pour l'impression 3D utilisant des filaments et un extrudeur à granulés monté sur un bras robotique. Ce projet vise à intégrer des pratiques écoresponsables en réutilisant les impressions 3D défectueuses et d'autres déchets plastiques pour produire des prototypes à l'échelle architecturale et des modèles détaillés en matériaux recyclés. Actuellement, le laboratoire et l'ensemble de la faculté génèrent une quantité significative de déchets plastiques provenant d'impressions 3D ratées. Ces déchets sont une opportunité pour adopter une approche circulaire, en transformant les impressions ratées et les bouteilles en PET en flocons, puis en filaments ou granulés. Ces matériaux recyclés alimenteront à la fois les imprimantes 3D traditionnelles et l'extrudeur à pellets du bras robotique pour des projets de grande échelle. En réduisant la dépendance aux matériaux neufs, ce projet contribue à une fabrication numérique plus durable.

Responsable du projet : Andrei Nejur

L'impression 3D pour la réparation et l’adaptation des outils de laboratoire : une approche durable

Le projet L'impression 3D pour la réparation et l’adaptation des outils de laboratoire : une approche durable vise à intégrer l’impression en 3 dimensions (3D) comme une solution écoresponsable pour la maintenance et la personnalisation des équipements de laboratoire des groupes de recherche associés au Centre d’innovation biomédicale (CIB). Ce centre rassemble une cinquantaine de chercheurs campus provenant des cinq départements de sciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. À terme, ce projet permettra de combler un besoin de service de réparation au sein du CIB par la fabrication sur demande de pièces de remplacement et d’adaptation à faible coût, réduisant ainsi la nécessité de jeter des équipements de recherche obsolètes ou endommagés. Ce processus soutiendra une gestion plus durable des ressources en réduisant la production de déchets et en optimisant l’utilisation de matériaux recyclables. En prolongeant la durée de vie des instruments, il limitera le gaspillage lié à l’achat de nouveaux équipements et minimisera la consommation de plastiques non durables, s'inscrivant dans les efforts de l'Université de Montréal pour réduire son empreinte écologique et favoriser une démarche circulaire.

Responsable du projet : Normand Cyr

Réutilisation des consommables plastiques

Un projet pilote est en cours entre plusieurs laboratoires du CRCHUM, dont le miens, et l'entreprise Phoenix Impact (https://phoeniximpact.ca/fr/). Cette entreprise propose un traitement durable des consommables plastiques de laboratoires pour pouvoir les réutiliser plusieurs fois. Le projet pilote consiste à tester la logistique d'un tel projet et de voir s'il est pérenne. Toutefois, nous souhaitons également valider experimentalement que la réutilisation des consommables plastiques n'affecte pas la rigueur scientifique et est exempt de toute contamination croisée. Pour ce faire, nous allons tirer profit d'expériences qui sont très sensibles aux contaminants tels que : le génotypage par PCR fluorescente, le traitement pharmacologique de larves de poisson-zèbre. Durant 3 mois, nous proposons de conduire plusieurs de nos expériences en parallèle: avec des plastiques neufs, ou issus du retraitement par l'entreprise Phoenix.

Responsable du projet : Éric Samarut

Remplacement de compresseurs fonctionnant au gaz HCFC-22

À la Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV), une salle commune regroupe treize congélateurs permettant de conserver des échantillons à une température de -80oC. Ces appareils sont utilisés par neuf laboratoires de recherche de la FMV. Lors de leur fonctionnement, ces congélateurs génèrent énormément de chaleur, rendant absolument indispensable un refroidissement constant de la pièce. Cette climatisation est assurée par deux systèmes utilisant des compresseurs refroidis avec un gaz réfrigérant (le HCFC-22). Ce dernier constitue un des gaz majeurs actuellement utilisés dans la réfrigération et la climatisation domestiques et commerciales. Plusieurs études ainsi que des données gouvernementales du Québec et du Canada ont démontré que le HCFC-22, qui est en fait un gaz chloré, est un puissant gaz à effet de serre, très fortement nocif et qui contribue à l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique. Le présent projet consiste à remplacer nos compresseurs utilisant le refroidissant HCFC-22 par deux appareils refroidis au R-410A, un réfrigérant sans chlore et peu nocif pour l'environnement car il ne contribue pas directement à l'appauvrissement de la couche d'ozone. Il s’agit du réfrigérant le plus couramment utilisé pour les nouveaux systèmes de climatisation commerciaux, grâce à son efficacité énergétique et à sa facilité d’utilisation.

Responsable du projet : Frédéric Berthiaume

Prolongation du cycle de vie d’équipements mutualisés

La Faculté de Pharmacie compte 17 équipes de recherche actives. Le parc d’équipements est estimé à plus de 10 millions de dollars et dessert quelques 120 étudiant.e.s, stagiaires postdoctoraux et chercheurs.euses. Afin de maximiser l’utilisation de l’infrastructure, la Faculté a créé depuis 2007 des salles d’instrumentation communes où se trouvent des équipements servant à plusieurs équipes de recherche. Les infrastructures mutualisées étant utilisées à leur pleine capacité, celles-ci deviennent vulnérables et doivent être remplacées. Ce projet a donc pour objectif la mise en place d'un programme de maintenance des équipements communs en fin de vie afin de prolonger leur durée d'utilisation et d’éviter leur remplacement.

Responsable du projet : Xavier Banquy

Extension de la durée de vie des batteries au Plomb

De nombreux instruments scientifiques possèdent une batterie intégrée au plomb/acide. Ces batteries généralement 12V sont des consommables qu'il est nécessaire de remplacer tous les 5 ans environ. Ce projet a pour objectif de doubler la durée de vie utile de ces batteries en luttant contre les deux facteurs principaux de vieillissement: i) la corrosion et ii) la sulfatation. Pour ce faire, un chargeur intelligent permettra la maintenance annuelle de ces batteries afin de doubler leur durée de vie.

Responsable du projet : Benoit Bessette

Changement de compresseurs de chambres froides

Les températures de deux chambres froides (-4oC et -20C) partagées par plusieurs laboratoires de recherche de la Faculté de Médecine Vétérinaire de St-Hyacinthe étaient assurées par deux compresseurs datant de plusieurs années. Ces compresseurs étaient refroidis par un débit constant et en continu d'eau de la ville allant directement au drain. La quantité d'eau utilisée quotidiennement était considérable. Dans un souci d'assurer un mode de fonctionnement plus écologique, nous, vice-décanat à la recherche, avons décidé de remplacer ces deux équipements par deux compresseurs qui ont été installés sur la toiture du bâtiment et refroidis uniquement à l'air. Cette réalisation permet donc un fonctionnement tout autant efficace de nos chambres froides, mais en ne nécessitant aucun gaspillage d'eau.

Responsable du projet : Frédéric Berthiaume

Suivi des performances et remplacement des congélateurs à ultra basse température

Les congélateurs ultra-basse température sont des instruments permettant de conserver des échantillons entre -70 et -80C. Ces instruments, nombreux, sont également très énergivores. La faculté de Médecine s'est dotée récemment de capteurs permettant le suivi de la température de ces congélateurs. Les données collectées permettent de suivre en temps réel la température pour chaque instrument. En comparant ces données, il est facile d'identifier les instruments les plus gourmands en énergie (faible isolation, compresseur vieillissant, givrage important). Ce projet a plusieurs objectifs: 1- identifier les instruments les plus énergivores; 2- diagnostiquer les raisons de cette sur-consommation; 3- apporter des solutions simples pour y remédier; 4- promouvoir le freezerchallenge; 5) initier le mouvement -70 is the new -80C.

Responsable du projet : Nicolas Stifani

Microscopie verte

Les microscopes à fluorescence sont un outil d'analyse grandement utilisé dans la faculté de medecine. Cependant les lampes actuelles permettant à ces microscopes de fonctionner contiennent entre 20 et 100 mg de mercure. Le mercure est nocif pour l'environnement et l'humain. Ce projet propose donc de remplacer ces sources lumineuses lorsqu'elles sont en fin de vie par des technologies alternatives plus propres telles que les DEL et Laser.

Responsable du projet : Nicolas Stifani

Récupération des plastiques

Les plastiques à usages uniques utilisés dans les laboratoires sont présentement traités comme des déchets non recyclables suite à leurs utilisations en laboratoire. Ce projet pilote propose un système de récupération alternatif afin de recycler ces plastiques durs à usage unique  en collaboration avec une entreprise externe.

Responsable du projet : Kevin Wilkinson  

Gestion durable des systèmes à vide

Afin d'initier une « transition verte » dans les laboratoires de chimie et de physique, le remplacement des pompes à huile désuètes s'est fait avec une vision écoresponsable. Les pompes à huile nécessitant un remplacement fréquent de l'huile (couteuse et polluante) les groupes de recherches ont décidé de remplacer leur pompe par des pompes sèches. D'autre part, les pompes à huile n'étant plus dans leur durée de vie active pour les laboratoires, elles seront récupérées par une entreprise externe dans une démarche de second cycle de vie pour une autre utilisation.
Responsable du projet : Charles Moderie

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Pour toutes questions relatives à la stratégie d'écoresponsabilité en recherche 

Contact : Cécile Delignou

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