Participez à une activité qui porte sur l’avenir des relations humain-animales dans la trame urbaine dans le cadre du Congrès annuel de la Société Québécoise pour l'Étude Biologique du Comportement. 

• Lieu : Campus MIL
• Date : Vendredi 3 novembre de 13h30 à 16h30 
• Inscription : https://fr.sqebc.org/annual-meeting 

Nos milieux de vie rayonnent parfois de biodiversité qui échappe à l’œil non averti. Par ailleurs, l’intention des grandes villes de renouer avec les paysages naturels et répondre aux aspirations du développement durable en termes de protection de la faune et de la flore les engage bien souvent vers la voie constructive des corridors écologiques. Prévisionnant de nouveaux paysages urbains, où le centre hospitalier œuvre près d’environnements riches en biodiversité, les projets de corridors écologiques incarnent à plusieurs égards le concept  d’Une seule santé, c’est-à-dire de faire converger les différentes dimensions des sciences de la santé lors de prise de décision et d’interventions concernant la santé et le bien-être des humains, des animaux (de compagnies, de production et de la faune sauvage), des végétaux, etc., et ceci dans des écosystèmes.

Dès lors, la planification des interventions Une seule santé nécessite de convoquer autour d’une même table diverse expertises, domaines et disciplines: des médecins (humains et vétérinaires), des épidémiologistes (humains, animaux et végétaux), des gestionnaires (faunes et flores), des biologistes (écologie, comportement et évolution), des aménagistes-urbanistes ainsi que diverses autres expertises provenant des sciences sociales (économiste, sociologue, anthropologue...). Évidemment, ces convergences sont bien reçues pour traiter les problèmes de l’heure comme les zoonoses et la perte en biodiversité, mais comportent de nombreux défis. 

Comment équilibrer les perspectives humaines, animales et environnementales? Comment répondre aux impératifs de biodiversité et aux besoins des espèces animales, sans compromettre la santé humaine? Comment naviguer dans le paysage complexe des réseaux sociaux, des interrelations et des rétroactions liées, entre eux les citoyens de Montréal, les diverses espèces animales et les écosystèmes urbains?