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Place à la recherche-création

Le laboratoire d'innovation lance la série d'évènements Place à la recherche-création en collaboration avec Campus Vivant. Cette série, qui se déroulera au cours de l'année 2023-2024, inclura des évènements des Facultés d'aménagement, des arts et des sciences et de musique, afin d'encourager les échanges et la valorisation des projets de recherche-création de la communauté de l'Université de Montréal.

Vous trouverez plus bas, la programmation de Place à la recherche-création pour la session d'Automne 2023.

Restez à l'affut, la programmation pour la session d'Hiver 2024 sera prochainement disponible.

Programmation de Place à la recherche-création, Automne 2023

L'espace des plateformes comme expérience de recherche-création

Le 4 novembre, de 15h15 à 16h45

Se tenant au Carrefour des arts et des sciences de l'UdeM, ce panel offrira une introduction à l'exposition L’espace des plateformes, dont les commissaires sont Christine Bernier, Marta Boni et Zaira Zarza, professeures au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques. Anne Marchand, professeure à la Faculté de l'aménagement de l'UdeM, a également contribué à l'exposition. 

Le panel accueille trois présentations d'artistes faisant partie de l'exposition: Tara Karmous (UdeM), La fin des paillassons: proposer un nouveau regard sur l'histoire grâce à la réalité augmentée, Amanda Gutiérrez (Université Concordia), Sono-Soro [Walk]Framing Sonic Interventions At Nighttime, Anastasia Bourlakova (UdeM), La peur de la Mère-Patrie. Le panel sera suivi d'une performance d'Amanda Gutiérrez autour du campus, à l’extérieur de nos murs. 

Ce panel fait partie du colloque international Plateformes et usages : cinéma, télévision, jeu vidéo et création numérique/Platforms and uses: film, television, video game and digital creation


Adresse : Pavillon Lionel-Groulx, 3150, rue Jean Brillant, Montréal (Québec) H3T 1N8, salle  C-3061


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Voix, timbre(s), identité(s), Le timbre de la voix est-il révélateur de l'identité

Le 24 novembre, de 15h à 18h

Dans le discours en évolution de la recherche, et de l'interprétation musicale, le timbre est communément considéré comme l'empreinte digitale unique qui distingue chaque instrument. Néanmoins, des recherches récentes soulignent les limites inhérentes à un tel point de vue, remettent en question les visions essentialistes du timbre en tant que marqueur inné de l'identité vocale ou instrumentale et proposent plutôt qu'il découle de la pratique de l'interprétation, du contexte musical, et du contexte culturel. Le timbre n'est pas synonyme d'identité, mais l'identité (qu'elle soit vraie ou fictive/composée peut être exprimée avec différents timbres. 

L'évènement Voix, timbre(s), identité(s) aborde cette complexité sous des angles multiples : culturels, genrés, historiques, et stylistiques. Au-delà des questions musicologiques et philosophiques, les conférenciers exploreront les implications créatives et pédagogiques, particulièrement en musique vocale et opératique. Ils s'intéresseront au style et à la technique du chant lyrique, ainsi qu'à l'impact de la diversité timbrale dans l'opéra, notamment sous les angles culturels et identitaires.

Emplacement : Faculté de musique, salle Jean-Papineau-Couture

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ET SI ? MÉSOLOGIE - Ménager au lieu d'aménager, futur quartier Louvain

Le 30 novembre, de 17h30 à 19h30

Les intervenantes et intervenants aborderont la manière dont le paradigme théorique mésologique peut orienter les pratiques en aménagement. Cet évènement permettra également de présenter les résultats d'un atelier en recherche-création organisé durant le mois d'octobre 2023 par Shabnam Rhabar, professeure adjointe de l'école d'urbanisme et d'architecture du paysage. L'évènement verra également la contribution de Jacob Desjardins, étudiant aux cycles supérieurs à la Faculté de musique de l'Université de Montréal.

Description du projet :

Notre ère, avant tout marquée par la prise de conscience de la crise écologique, a fait du développement durable un concept incontournable dans toute pratique d’aménagement. Or, si l’on examine de près les projets qualifiés comme durable, on peut constater que ce concept a introduit un savoir davantage technique capable de résoudre certains problèmes environnementaux, mais qui ne fait rien contre les causes de ces dernières, à savoir : la modernité. L’enjeu d’une conception « durable » est donc plus fondamental : il faut s’orienter vers de nouveaux paradigmes à travers lesquels réviser en profondeur nos modes de construction des lieux. Le présent projet tente ainsi de sensibiliser le milieu professionnel en architecture et en architecture de paysage à la nécessité de ce changement. À travers un atelier de recherche-création, il cherche à vulgariser l’approche mésologique comme un nouveau paradigme, et à montrer comment elle offre la possibilité d’une nouvelle façon de penser et de définir la pratique de conception ; et, par-là, de contribuer au dépassement des crises actuelles de nos villes. 

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