INITIATIVE UNE SEULE SANTÉ
Notre vision :
Adopter des approches inclusives, systémiques et dynamiques pour repenser les réponses faces aux enjeux actuels et futurs de la santé qui se situent à l’interface humain-animal-environnement et qui s’expriment à plusieurs échelles locales (individuelle, communautaire, territoriale) dans un contexte mondial.
Nos missions :
- Développer un milieu propice favorisant la recherche et l’enseignement interdisciplinaire, intersectoriel et inclusif;
- Impulser, coordonner et faire rayonner les projets structurants de recherche fondamentale, recherche-action et partenariale, recherche-appliquée, recherche-création et de formation qui adopte une approche systémique en USS;
- Agir comme catalyseur au transfert des connaissances afin de maximiser l’impact des projets de recherche et de formation en USS tant au Québec, au Canada qu’à l’étranger, en particulier avec les partenaires du Sud.
Nos piliers :
- OSER LE CHANGEMENT : Ouverture, réciprocité, adaptabilité et proactivité pour comprendre et répondre aux besoins urgents planétaires
- PROMOUVOIR NOTRE PLURALITÉ : Exploration des interconnexions entre les humains, la faune, la flore et leur environnement commun pour maximiser la santé de la planète aux échelles locale, nationale et mondiale.
- FÉDÉRER NOS ÉNERGIES : Approches collaboratives et interdisciplinaires pour avoir un impact positif et mesurable sur les grands défis sanitaires
- FAIRE PROGRESSER LA RÉCONCILIATION : Inclusion de la diversité culturelle et sociale et co-construction pour la décolonisation de la santé et de nos relations avec la nature
- PENSER GLOBALEMENT : Identification de solutions dans tous les contextes à travers de véritables partenariats de recherche équitables.
Pour en savoir plus ou si vous souhaitez collaborer avec nous, n'hésitez pas à contacter la coordinatrice de l'Initiative Une seule santé : julie.levesque.1@umontreal.ca
Une seule santé (One Health) désigne une « approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. Elle reconnaît que la santé des humains, la santé des animaux domestiques et sauvages, la santé des plantes et celle de l’environnement au sens large (y compris les écosystèmes) sont étroitement liées et interdépendantes. L’approche mobilise de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société afin de travailler ensemble pour favoriser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes »[1].
[1] The Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), the World Organisation for Animal Health(OIE), the United Nations Environment Programme (UNEP) and the World Health Organization (WHO)
Nos axes de recherche et d'interventions :
- Zoonoses et antibiorésistance dans un contexte de changements climatiques et de crise de la biodiversité
- Contamination des environnements naturels, ruraux/agricoles et urbains et des impacts sur les écosystèmes, les microbiomes et sur les populations
- Gestion, mise en place et exploitation des bases de données
- Définition de repères communs pour les trois sphères, intégration du savoir des communautés autochtones et position commune pour se questionner sur ses pratiques (médicales) à la lumière des autres disciplines
- Inégalités environnementales et sociales dans une perspective de santé globale (sécurité alimentaire, maison des ainés, etc)
- Santé mentale, culturelle et bien-être des animaux (zoothérapie, activité physique, lien entre art et santé, etc...)
Actualités
Réalisations
Symposium Santé urbaine
Le jeudi 9 décembre, pas moins de 90 personnes se sont déplacées au Campus MIL pour une journée bien remplie autour de la santé urbaine et 90 autres ont assisté à l’évènement en ligne. Ce symposium a eu pour objectif de faire émerger de nouvelles avenues de recherche et d'action permettant de créer ou redéfinir des environnements urbains inclusifs, équitables, résilients et durables qui favorisent la santé et le bien-être pour toutes et tous.
Une quarantaine de chercheurs et chercheuses de la communauté de l’Université de Montréal et une cinquantaine de partenaires provenant de divers horizons étaient réunis pour la première fois en présence depuis bien longtemps pour dialoguer autour des enjeux forts en santé urbaine vécus dans les milieux de la pratique et de la recherche.
La matinée a permis de poser les bases de la santé urbaine pour la communauté de recherche de l’UdeM et pour les partenaires avec de nombreuses interventions :
- La présentation de Yan Kestens et Sébastien Lord (professeurs à l’UdeM) a eu pour objectifs d’expliciter la notion de la santé urbaine dans un monde de plus en plus urbanisé en proposant différentes façons de concevoir la santé urbaine; de faire un portrait des réalisations au cours des dix dernières années à l’UdeM, et d’expliciter la vision d’un futur pôle de santé urbaine pour la communauté de l’UdeM qui se veut interdisciplinaire et collaborative en s’arrimant autour de 6 grands groupes de questions stratégiques.
- La présentation de Liette Bernier, directrice des services généraux et partenariats urbains, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, a permis de partager les premières leçons apprises du Colloque santé et urbanité du CIUSSS- Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal en présentant les premiers éléments d’une vision commune de la santé urbaine montréalaise et en rapportant les actions concrètes qui permettront de mieux répondre aux besoins de la population montréalaise.
- Enfin cinq acteurs et actrices du milieu provenant d’horizons différents ont pu partager leurs expériences à différents niveaux d’intervention pour la santé urbaine lors d'un panel. Dans un premier tour de table, ils ont tout d’abord réagi à la cartographie des enjeux présentée plus tôt et rappeler les priorités de leur organisation. Puis dans un second tour de table, ils ont pu discuter des défis et des opportunités créés par la possibilité de renforcer les maillages entre les milieux de recherche et de la pratique.
Sur la scène de gauche à droite : Véronique Fournier, Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM); Jonathan Roy, Directeur, Corporation de développement communautaire (CDC) de la Pointe – région Est de Montréal; Christiane Thibault, Directrice scientifique à Institut national de santé publique du Québec (INSPQ); Cécile Aenishaenslin, professeure, UdeM; Isabelle Boucher, Directrice générale de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire au Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec; Liette Bernier, Directrice des services généraux et partenariats urbains, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
En après-midi, les participant.es sur place ont pu prendre part à des ateliers thématiques autour de nombreux enjeux de la santé urbaine. Les ateliers ont permis de faire ressortir de nombreux défis et faire émerger des idées de projet de recherche partenariale. Après une mise en commun des discussions, la journée s’est terminée sur une conférence de la professeure Evelyne De Leeuw sur sa vision de la santé urbaine.
Cet évènement a permis de :
- faciliter les maillages entre les chercheuses et chercheurs et les partenaires autour de thématiques porteuses de recherche en santé urbaine;
- dialoguer autour des enjeux et des défis pour co-construire de nouvelles initiatives structurantes ancrées dans les différents milieux urbains (local, régional, international) et pour des populations cibles (populations vulnérables, enfance, communautés autochtones, etc).
Mini-Symposium "Une Seule Santé"
L'approche Une seule santé demande une collaboration entre tous les secteurs et toutes les disciplines afin d'agir sur les sphères de la santé animale, humaine et environnementale : « Une seule santé désigne l’effort collaboratif de multiple disciplines qui travaillent conjointement à l’échelle locale, nationale et internationale pour l’atteinte d’une santé optimale pour les êtres humains, les animaux et l’environnement » AVMA One Health Initiative Task Force 2008
Le campus UdeM présente des atouts majeurs pour la mise en oeuvre de cette approche. Le mini-symposium organisé le 04 juin 2021 (voir le compte-rendu) a permis de mettre en lumière des thématiques clés en recherche :
- Gestion des risques et de leurs impacts pour le vivant et le non-vivant dans la crise socio-écologique :
- Zoonoses et antibiorésistance dans un contexte de changements climatiques et de crise de la biodiversité
- Contamination des environnements naturels, ruraux/agricoles et urbains et des impacts sur les écosystèmes, les microbiomes et sur les populations
- Gestion, mise en place et exploitation des bases de données
- Vision holistique, liens et réciprocité entre les trois sphères d’une seule santé (animal, humain et environnement):
- Définition de repères communs pour les trois sphères, intégration du savoir des communautés autochtones et position commune pour se questionner sur ses pratiques (médicales) à la lumière des autres disciplines
- Inégalités environnementales et sociales (dont les peuples autochtones et les personnes âgées) dans une perspective de santé globale (sécurité alimentaire, maison des ainés, etc)
- Santé mentale, culturelle et bien-être des animaux (zoothérapie, activité physique, lien entre art et santé, etc...)
Suite au mini-symposium, une cartographie des expertises sur le campus est en train de se constituer pour faciliter la mise en place de collaboration et de projets interdisciplinaires en UNE seule santé.
Si vous êtes intéressés à faire partie de cette cartographie ou à monter des projets qui s'inscrivent dans l'approche Une Seule Santé, prenez contact avec Manon Boiteux (coordinatrice du projet CLAD).

Mémoire Une seule Santé
Le concept Une seule santé est une clé essentielle pour comprendre et agir face aux crises sanitaires, sociales et environnementales d’aujourd’hui et de demain. Cette approche rassemble toutes les sciences autour d’une perspective commune : il n’existe qu’une seule santé des écosystèmes à l’échelle planétaire. Encore méconnu à l’Université de Montréal, ce concept possède pourtant des atouts majeurs pour se démarquer et faire une différence pour une santé durable.
Découvrez le mémoire du groupe de travail Une Seule Santé qui présente la vision et les activités.
Conférence : « Une seule santé », la médecine aveuglée par l'exceptionnalisme humain
Des siècles d’anthropocentrisme en médecine ont limité l’émergence de perspectives nouvelles pour les santés animale et humaine. C’est le point de vue que défend la cardiologue Barbara N. Horowitz, professeure à l’Université de Californie à Los Angeles et à l’Université Harvard.
Dans une conférence virtuelle prononcée à l’Université de Montréal le 3 février à midi, la spécialiste de l’approche Une seule santé (One Health) a proposé une nouvelle vision de la maladie chez les êtres humains et les animaux qui s'étend à toutes les espèces et qui montre qu'une perspective plus largement comparative et fondée sur l'évolution peut transformer notre compréhension, mais aussi les diagnostics, les traitements et la prévention des principales affections dont on souffre. Elle a notamment tiré des exemples de la médecine cardiovasculaire, de la psychiatrie, de l'oncologie et des maladies infectieuses.
La présentation a été suivie d’une discussion animée par la journaliste scientifique Marie-Pier Élie et deux experts de l’Université de Montréal, le philosophe des sciences et doyen de la Faculté des arts et des sciences, Frédéric Bouchard, et la docteure, professeure adjointe de la Faculté de médecine vétérinaire, Marion Desmarchelier.
Lien vers l'article UdeM Nouvelles:
Cliquez ici pour visionner la conférence en anglais.
Cliquez ici pour visionner la conférence traduite en français.
La recherche "Une seule santé"
Synthèse des ateliers du symposium sur la santé urbaine
À venir prochainement !
Si vous êtes intéressés à prendre part au mouvement en santé urbaine, n'hésitez pas à rentrer en contact avec Manon Boiteux (coordinatrice du projet CLAD) : manon.boiteux@umontreal.ca
Thématiques de recherche issues du mini-symposium
- Gestion des risques et de leurs impacts pour le vivant et le non-vivant dans la crise socio-écologique :
- Zoonoses et antibiorésistance dans un contexte de changements climatiques et de crise de la biodiversité
- Contamination des environnements naturels, ruraux/agricoles et urbains et des impacts sur les écosystèmes, les microbiomes et sur les populations
- Gestion, mise en place et exploitation des bases de données
- Vision holistique, liens et réciprocité entre les trois sphères d’une seule santé (animal, humain et environnement):
- Définition de repères communs pour les trois sphères, intégration du savoir des communautés autochtones et position commune pour se questionner sur ses pratiques (médicales) à la lumière des autres disciplines
- Inégalités environnementales et sociales (dont les peuples autochtones et les personnes âgées) dans une perspective de santé globale (sécurité alimentaire, maison des ainés, etc)
- Santé mentale, culturelle et bien-être des animaux (zoothérapie, activité physique, lien entre art et santé, etc...)